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COUVERTURES
La
victoire de la femme, roman, Gabriel Deeh Segallo,
Fondation littéraire Fleur de Lys
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RÉSUMÉ
La
victoire de la femme, roman, Gabriel Deeh Segallo,
Fondation littéraire Fleur de Lys
La Victoire de la femme ou le tourbillon des amours…
Ce roman est en effet l’histoire des aventures et
mésaventures du cœur d’Emmanuel Nta’mbu, à la
recherche d’une âme sœur. Malheureusement il sera le
« l’éternel cocu, le ‘porteur’ de tous les méfaits
des hommes », comme le dit l’auteur lui-même. Voilà
bien le plus vertueux des hommes, le mari idéal, qui
ne trouve pas la femme idéale, qu’il cherche
désespérément tout au long de sa vie. À part la
rencontre avec Kwonsi – proposée par son père et
d’abord rejetée – toutes les autres relations avec
la femme seront des échecs, les uns plus dramatiques
que les autres : Simay Monape a des parents
tribalistes ; Blandine Kengne prétend vouloir faire
de longues études ; Sabine revient avec un bébé
conçu d’un autre homme ; Kama joue à l’intello et
lui lance : « C’est inutile de vous tracasser
pour moi ; ça ne vaut vraiment pas la peine » ;
Nyame, l’inconstante, « colle maintenant dernière
l’adjoint » administratif ; son épouse Georgette
Azola, la « mbenguiste » en langage camerounais, lui
écrit d’Europe : « Ne perds pas ton temps à
m’attendre » ; Hortense Mafone, l’ingrate, la
traîtresse de bas étage, est en même sa femme et la
femme de son planton, en son absence comme en sa
présence… Conclusion et leçon aux enfants : « Quand
tu grandiras, tu verras comment une femme n’est
qu’un diable en puissance ».
Unique exception, Kwonsi, la seule femme qui l’a
véritablement aimé, mais la Mort la lui a arrachée …
Ô Dieu, était-ce un destin ?
Dr Ndé, Université de Douala, Purdue University,
Indiana, USA
PRÉSENTATION
— Elle s’est moquée de moi tout le
temps que nous vivions ensemble, et je ne m’en suis
rendu compte que bien tard.
— À tel point que tu ne peux pas fermer l’œil dessus
? Tu me surprends beaucoup, à vrai dire. Tu as
toujours été assez lent à la colère. Tu as toujours
aisément pardonné à ceux qui te causent du tort.
Mais je ne comprends pas comment tu ne peux pas
pardonner à ta propre femme.
— Ce n’est plus au niveau du pardon, Silas. Tu ne
peux pas comprendre la gravité de la situation.
— Qu’est ce qui s’est donc passé au fait ?
— Tu ne peux tout de même garder une femme qui en
plus de toi son mari se permet la bassesse de sortir
avec un planton, ton propre planton !
— Et ça, Hortense se l’est permis ?
La jeunesse est le temps de folie par excellence
pour la jeunesse, temps où chacun ne poursuit que
celui qui ne l’aime pas, et où la, puberté pousse à
beaucoup d’erreurs.
La petite cohorte autour de Nta’mbou, Oussina et
Mbounde subit les affres de tous les abus connus
dans les républiques bananières : trafic
d’influence, abus d’autorité, népotisme, tribalisme,
incompétence, méchanceté. La femme jusque là connue
comme casanière et être de seconde zone se découvre
ici comme étant le centre du monde, le nombril du
Pape. A cause de ses atouts elle peut faire la pluie
et le beau temps à sa guise ; les petits parvenus
sont à son service, prêts à tout pour décrocher une
portion de son soleil. C’est donc finalement la
femme qui gouverne le monde ? Mais le fer coupe le
fer, et la pierre écrase la pierre.
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EXTRAIT
La
victoire de la femme, roman, Gabriel Deeh Segallo,
Fondation littéraire Fleur de Lys
Commencement du chapitre 1
« Celui qui veut être craint ne doit montrer de faiblesse qu’à Dieu. »
« La beauté du monde est faite de sa misère.» Proverbe chinois.
Mbounde et Oussina firent leur entrée dans les locaux du commissariat du
sixième arrondissement. Leurs voitures qui les attendaient dans le parking
disaient à qui pouvait bien les entendre que ce n’étaient pas de ces
va-nu-pieds qui ne connaissent même pas leur droit. Pour l’occasion, ils
avaient laissé de côté leurs vêtements traditionnels dans lesquels ils se
sentaient vraiment vivre, pour mettre des costumes qu’ils avaient tous les
deux fait coudre chez Pierre Cardin à Paris quand ils étaient allés se
perfectionner en métropole. Les cravates non pincées sur les chemises
volaient au vent dans leur pas pressé. Ils étaient vraiment pressés, et la
situation l’exigeait. Oussina qui se trouvait en week-end à Douala pendant
que ce qui était arrivé était arrivé, avait reçu un coup de fil de Mbounde
et s’était immédiatement mis en route, dans sa Mercedes 230 noire. Il avait
voyagé toute la nuit, et n’avait regagné Yaoundé qu’aux dernières heures de
l’aube. Juste le temps de prendre un bain tiède et un peu de repos avant
l’heure d’ouverture des services. Sa femme avait téléphoné à Mbounde pour
l’informer de l’arrivée de son mari. Mbounde à son tour ne s’était pas fait
prier et, sans attendre l’arrivée de son chauffeur, il s’était lui-même mis
au volant de sa Renault 16 TS. C’est chez Oussina qu’il avait déjeuné.
Ensuite, les deux hommes avaient mis le cap sur le commissariat. Il fallait
au moins sauver les meubles avant que le feu n’atteigne les poutres.
L’agent de garde somnolait dans un vieux fauteuil de rotin qui ne gardait de
fauteuil que son cadre jadis vernis mais alors usé par le temps et noirci
sur les bords du dossier et sur les bras. Dès qu’il constata l’entrée des
deux gentlemen, il sursauta de son sommeil et, comme une marionnette, se
trouva au garde-à-vous.
— Bonjour, chef, lui dit Mbounde en lui tendant la main qu’il serra et en
fit autant pour Oussina qui gardait tout son calme.
— Bonjour, m’sieu. Qu’y a-t-il à votre service dans nos bureaux aujourd’hui
? C’est bien la première fois que nous vous recevions ici.
— Et peut-être la dernière aussi, lança Oussina, désintéressé.
— C’est au sujet de notre frère Nta’mbu que vous détenez ici depuis hier.
— Ah, c’est votre frère, patron ? Je n’ai même pas constaté la ressemblance.
— C’est notre grand frère à tous les deux.
— Ouais ! Et le Commissaire n’est même pas encore là.
— Pas possible. À huit heures trente qu’il est, le Commissaire n’est pas
encore là ?
— Parfois jusqu’à neuf heures il n’est pas toujours là.
— Et combien d’heures travaille-t-il par jour ?
— Ha, ha, ha, ha, vous me posez là une question bien difficile. Il est le
patron, et il peut venir au travail quand ça lui plaît !
— C’est une bonne chose. Il va s’expliquer sur sa conduite. Passons.
Pouvez-vous lui téléphoner à domicile ?
— Volontiers, patron. L’agent forma le numéro et engagea une conversation :
— C’est l’agent de garde, mon Commissaire.
— Il y a deux messieurs ici qui veulent vous voir.
— …
— Oui ils sont importants, et leur visite est importante.
— …
— Oui mon Commissaire.
Il raccrocha.
— Il arrive, patron.
— Mais peut-on en attendant s’entretenir avec celui que nous venons voir ?
Demanda Oussina, avec un air de défi, sans gêne.
— Oui, oui, oui. Pour vous c’est possible, même comme le patron n’est pas
là. Il sortit de sa poche un grand trousseau de clefs et se dirigea vers le
fond de la salle de réception et d’attente.
— Venez avec moi, m’sieu. Mbounde et Oussina le suivirent dans un couloir
tumultueux sinueux et puant, le long duquel s’alignaient des portes sombres
et barricadées.
— Vous dites qu’il est venu hier ?
— Oui, répondit Mbounde.
— Comment il s’appelle ?
— Emmanuel Nta’mbu de Bamougoum. L’agent s’arrêta devant une porte et, par
le trou de la serrure qui lui fit office de judas, il appela : « Monsieur
Nta’mbu ! Monsieur Bamougoum !
— Qui me veut ? Répondit une voix de l’intérieur. L’agent ne dit rien. Il
enfonça une clef dans le trou de la serrure et tourna deux fois, en faisant
force bruits avec le choc des autres clefs se cognant les unes contre les
autres. La porte s’entrebâilla et Nta’mbu se plaça dans son embrasure, les
yeux rouges, les cheveux ébouriffés et les vêtements sales comme ceux d’un
porc qu’on aurait eu la maladresse d’habiller.
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La
victoire de la femme, roman, Gabriel Deeh Segallo,
Fondation littéraire Fleur de Lys
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AU SUJET DE L'AUTEUR
Gabriel Deeh Segallo
Gabriel
DEEH SEGALLO est né à Bonabéri (Douala IVème) au
Cameroun, membre de l’APEC (Association des Poètes
et des Écrivains Camerounais) depuis 1980. Il est
licencié ès lettres bilingues option
Traduction-Interprétariat. Ancien élève de l’E.N.S.
de Yaoundé, il est aussi titulaire d’un DIPLEG
bilingue option linguistique, avec un travail sur
René Philombe et la langue française : essai d’une
étude linguistique de ses œuvres. Ayant la musique
comme violon d’Ingres, il est en outre ancien
musicien de cabaret et à ce titre, il a accompagné
la plupart des grands musiciens camerounais en
concert et en orchestre. Il et est affilié à la
SACEM depuis 1976.
Comme chercheur, il est le pionnier dans
l’enseignement du ŋgêmbà, sa langue maternelle dans
laquelle il publie aussi beaucoup. Il enseigne le
français, l’espagnol, le latin et l’anglais dont il
était encore récemment Inspecteur Pédagogique
Régional pour le Littoral camerounais. Gabriel DEEH
SEGALLO produit des œuvres de création dans tous les
genres et fait aussi de la critique littéraire.
Co-fondateur avec Joseph TAGNE et Alex David LONGANG
de la troupe théâtrale Les Anges de la Scène à
Yaoundé dans les années 76, il fait aussi dans le
théâtre et le cinéma. Comme acteur il a joué dans
Ces femmes-là d’Adolphe Claude Mballa et dans Les
Amours impériales de Marie Julie Nguetse. Comme
écrivain, il est membre de plusieurs associations
comme le CLA (Cercle de Littérature et des Arts), le
Cercle Littéraire Affo Akkom, l’Association
Nationale des Écrivains Camerounais… Il a publié des
poèmes et des études critiques dans plusieurs
revues, nationales et internationales.
Notable de son village, Gabriel DEEH SEGALLO est
aussi depuis le 20 mai 2004, Chevalier du Mérite
Camerounais.
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DU MÊME AUTEUR
Gabriel Deeh Segallo
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(nouvelles)
Gabriel Deeh Segallo
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2017, 114 pages.
ISBN 978-2-89612-532-6
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