Sur les rives de la traduction

Nouvelles Collectif

Textes réunis par Jean Delisle

 

Sur les rives de la traduction

Nouvelles  —  Collectif

Textes réunis par Jean Delisle

Fondation littéraire Fleur de Lys,

Lévis, Québec, décembre 2022, 192 pages.

Exemplaire papier : Disponible uniquement pour les auteurs de ce livre

(avec une commande minimale de 10 exemplaires)

Exemplaire numérique : 7.00$ (canadiens)

PRÉSENTATION

Sur les rives de la traduction

 

― Pendant les cinq mois qui ont suivi votre arrivée au pays, vous avez fait quoi, exactement?

― J’ai travaillé dans un groupe d’aide aux réfugiés affilié à l’ONU.

― Distribuer des couvertures et du chocolat chaud? Pardonnez-moi, mais je ne vous vois pas faire ce genre de travail, dit-il en me regardant d’un air moqueur.

― On m’a engagée comme traductrice; mais, oui, il m’est arrivé de distribuer des couvertures. Le chocolat chaud, par contre, est un luxe inabordable dans les camps de réfugiés.

Et j’ai ajouté intérieurement « comme le sont aussi trop souvent l’eau, le logement et les autres biens de première nécessité ».

* * *

Sur les rives de la traduction, on est témoin des atrocités de la guerre, on cherche l’amour, on subit des ruptures inattendues, on rêve de devenir écrivain, on est attiré par la magie, on adapte une chanson américaine, on fréquente un haut lieu du jazz à Hull, où Louis Armstrong enflamme l’auditoire, on s’autocritique impitoyablement, on sert d’interprète à Louis Pasteur… à Montréal, on reçoit la visite matinale du Grand Inquisiteur Torquemada, on accueille de mystérieux clients dans un gîte de Trois-Pistoles, on accompagne un cancéreux au bloc opératoire, on meurt d’épuisement professionnel, on ironise même sur une mâchoire d’âne et une religion.

Il se passe des choses étonnantes sur les rives de la traduction où défilent des tranches de vie dramatiques, fantastiques, romantiques, mystiques et même humoristiques.

* * *

Toutes les nouvelles de ce recueil mettent en scène un personnage traducteur, traductrice ou interprète; leur thème n’est pas pour autant la traduction. Elles ont cette autre particularité d’être signées par des traducteurs et des traductrices qui donnent libre cours à leur imagination. Ce faisant, les nouvellistes prouvent la réversibilité des métiers de traducteur et d’écrivain.

NOTE

Les vingt-quatre nouvelles de ce recueil sont inédites, à l’exception de « Bavardage » (Pornographies, L’Instant même, 2002), « Élodie H. ou le juste retour des choses » (Les virages d’Émir, L’Instant même, 1990), « L’ange Moroni » (Un Lac, un Fjord, un Fleuve, no 8, 2001), « Le traducteur imaginaire » (L’Antenne, vol. 13, no 4, 1982), « Inquisi-cœur » (Dieu, c’est par où? Guy Saint-Jean, éditeur, 2006) et « Le détachement » (Catin Basile, Vents d’Ouest, 2014).

SOMMAIRE

NOTE

* * *

Chantal LITALIEN : Le hangar

Annie CHRÉTIEN :Les sons noirs

Claudine POTVIN : Bavardage

Michel BUTTIENS : Lectures

Louis JOLICŒUR : Élodie H. ou le juste retour des choses

Francine LaBARRE : Tant de chemins…

Robert DÔLE : L’ange Moroni

Chantal LITALIEN : Le gîte

Linda JAROSEIWICZ : Au pays de ma mère

Jean DELISLE : Des visiteurs inattendus

François LAVALLÉE : Inquisi-cœur

Anne-Marie MESA : Blabla : moineau égaré dans une cheminée ─ Au secours!

Charles LE BLANC : Le détachement

Jean DELISLE : La traque du superflu

Chantal LITALIEN : Bilan

Christiane MARTINEAU : Don de famille

Myriam LEGAULT-BEAUREGARD : Un peu comme de la magie

Sylvie CHARBONNEAU : Rencontres

Danielle CHARRON : Rendez-vous

Chantal LITALIEN : L’interprète

Monique GAGNON : Le blues du Standish Hall

Dominique CÔTÉ : Comme un écho lointain

René DESCHAMPS : Le traducteur imagimaire

Jean DELISLE : Sous le bistouri

* * *

NOTICES BIOGRAPHIQUES

 

EXTRAIT

Chantal LITALIEN

Le hangar

L’histoire que je vais vous raconter s’est passée il y a près de 40 ans. Tout ce que je vais vous dire est vrai, même s’il m’arrive d’en douter parfois.

C’était l’été de mes 30 ans, et tout allait on ne peut mieux pour moi. Je venais d’obtenir un merveilleux contrat qui me tiendrait occupée jusqu’en décembre et qui me rapporterait de quoi vivre confortablement durant de nombreux mois. On m’avait en effet confié le mandat de traduire le roman de Laurie Davis intitulé Playing Mind Games With the Landry Sisters qui, sous ma plume agile, allait devenir d’ici quelque temps Jeux d’esprit avec les sœurs Landry. Mon frère me taquinait souvent au sujet du titre, disant que c’était grâce à mon nom (Anita Landry) que j’avais décroché ce contrat tant convoité.

Donc, vous disais-je, tout allait pour le mieux, sauf sur le plan sentimental. Je n’avais toujours pas rencontré l’âme sœur et seul mon gros toutou Bastien partageait mon quotidien. Mon ex s’était littéralement enfui après m’avoir offert une superbe bague à diamant. Je serai franche avec vous, ce n’est pas tant la perspective de m’épouser qui l’a effrayé comme celle de vivre avec quelqu’un d’émotionnellement instable. En effet, je lui avais tapé une de ces dépressions, le pauvre. Moi je m’en étais remise, mais pas lui.

Et Bastien, lui, il comprend que la créativité s’accompagne nécessairement d’une bonne dose d’hypersensibilité. Il bave un peu partout et ne sent pas toujours très bon, mais il comprend.

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Annie CHRÉTIEN

Les sons noirs

Il arriva chez nous un dimanche de novembre. Il s’annonça en frappant trois petits coups secs, mais effacés, à la porte de l’arrière. Je ne suis pas allé ouvrir, car je croyais qu’il s’agissait de branches qui grattaient la maison, secouées par le vent. Il faut dire que toute vie semblait éteinte ce matin-là. C’était une de ces journées d’automne froides et pluvieuses qui ont un effet soporifique sur tout ce qui respire. D’ailleurs, nos deux chats s’étaient endormis côte à côte voilà plus de trois heures et, depuis, n’avaient pas remué la moindre patte, oreille ou moustache. Pas un œil inquisiteur ne s’était ouvert pour repérer la provenance de ces bruits suspects. Je luttais moi-même contre l’idée séduisante de me blottir contre mes minets un bon livre à la main, mais j’y renonçai, résigné à terminer une traduction pour un gros et généreux client qui saurait un jour grassement me remercier de mon dévouement les fins de semaine.

Il avait cogné trois coups et je n’avais pas bronché. J’avais à peine levé les yeux et c’est d’ailleurs en les rebaissant sur mon travail que je vis surgir à la fenêtre un gros visage rouge, les yeux exorbités. On aurait cru que l’homme derrière la vitre se noyait : ses bras s’agitaient en tous sens, ses lèvres hurlaient quelque chose que je n’arrivais pas à déchiffrer, sa tête disparaissait en tanguant, réapparaissait quelques secondes plus tard dans ce qui semblait être un petit cri, puis disparaissait de nouveau, comme emportée par une vague. Je suis longtemps resté figé là, à regarder son drôle de manège, ma tasse de thé aux lèvres, l’index et le majeur droits pointés sur le clavier.

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AU SUJET DES AUTEURS

Michel BUTTIENS

 

Titulaire d’une licence en traduction de l’Université de l’État à Mons (Belgique), Michel Buttiens, né à Liège, émigre au Québec en 1974. Il amorce sa carrière comme traducteur technique et ajoute progressivement à son arc les cordes de traducteur littéraire, rédacteur, journaliste d’entreprise et enseignant. Lauréat d’un Prix de traduction du Conseil des arts du Canada en 1985, il est membre actif de l’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada et de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (OTTIAQ), dont il dirige la revue Circuit pendant de nombreuses années. Traducteur agréé, Michel Buttiens est lauréat du Prix du Conseil des traducteurs, terminologues et interprètes du Canada en 2007 et du Prix Mérite OTTIAQ en 2008. Seul ou en collaboration, il a publié une vingtaine de traductions littéraires et a participé à la traduction d’une dizaine de catalogues d’expositions de peintures. Il a également été fournisseur de services de traduction pour le Musée canadien de l’histoire et pour l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Sa nouvelle « Lectures » a remporté en 1999 le Concours de nouvelles Micheline-Simard de l’OTTIAQ, ex aqueo avec celle de Christiane Martineau.

 

Sylvie CHARBONNEAU

 

Traductrice agréée, Sylvie Charbonneau a enseigné les mathé¬matiques au niveau collégial pendant plus de quinze ans. Elle a travaillé dans l’édition de manuels scolaires à l’intention d’élèves des programmes techniques. Titulaire d’une maîtrise en traduction professionnelle depuis 2009, elle fait de la révision et de la traduction à la pige, particulièrement en sciences et en éducation. Sa nouvelle « Rencontres » a remporté en 2015 le Concours de nouvelles Micheline-Simard de l’OTTIAQ.

 

Danielle CHARRON

 

Originaire de Sorel, Danielle Charron est titulaire d’un baccalau¬réat en traduction et d’une maîtrise en communications de l’Université de Montréal. Elle a travaillé quelques années en recherche et en enseignement à distance avant de revenir résolument vers ses premières amours : la traduction. Cette artisane des mots a traduit et adapté des dizaines d’ouvrages : romans, essais, livres de psychopop et de sociopop. En 2021, elle a publié un premier roman, Les Histoires de Rachel, chez Saint-Jean Éditeur. Elle a aussi rédigé le manuel Une introduction à la communication (Presses de l’Université du Québec, 3e éd., 2009). Sa nouvelle « Rendez-vous » a remporté en 2005 le Concours de nouvelles Micheline-Simard de l’OTTIAQ.

 

Annie CHRÉTIEN

 

Née à Montréal, Annie Chrétien a étudié la littérature française, l’anthropologie et la traduction. Depuis 2001, elle travaille comme traductrice au Bureau de la traduction du gouvernement du Canada (Affaires indiennes). Avant la parution de son premier roman, La volière (2008), elle avait publié quelques nouvelles, dont « Les conserves » dans Clair-obscur (L’instant même/Images d’Yvoires, 2002), dernier recueil de l’échange littéraire annuel organisé depuis 1997 par L’Agence Québec Wallonie Bruxelles pour la jeunesse. Sa nouvelle « Les sons noirs » a remporté en 2000 le Concours de nouvelles Micheline-Simard de l’OTTIAQ.

 

Dominique CÔTÉ

 

Diplômée de l’Université de Sherbrooke en Études françaises et membre de l’OTTIAQ, Dominique Côté travaille dans le milieu langagier depuis 2001. Au fil des ans, elle a cumulé diverses fonctions, notamment celles de rédactrice technique, de traductrice, de réviseure et de directrice de cabinet, avant de s’investir dans la gestion des ressources humaines. Sa nouvelle « Comme un écho lointain » a remporté en 2009 le Concours de nouvelles Micheline-Simard de l’OTTIAQ.

 

Jean DELISLE

 

Natif de Hull (aujourd’hui Gatineau), Jean Delisle, trad. a. et term. a., est diplômé de la Sorbonne Nouvelle (Paris III), professeur émérite de l’Université d’Ottawa et membre de la Société royale du Canada. Il a signé, seul ou en collaboration, une trentaine d’ouvrages sur l’histoire et l’enseignement de la traduction, de l’interprétation et de la terminologie, dont La traduction raisonnée (3e éd., PUO, 2013), Les traducteurs dans l’histoire (PUL, 3e éd., 2014, codir. : Judith Woodsworth), Les douaniers des langues. Grandeur et misère de la traduction à Ottawa, 1867-1967 (PUL, 2016, coauteur : Alain Otis), La traduction en citations (PUO, 2e éd., 2017), Notions d’histoire de la traduction (PUL, 2021), Les traducteurs par eux-mêmes (PUL, 2022). Il est traduit dans une vingtaine de langues. La Société française de traductologie lui a décerné son Grand Prix de Traductologie en 2021 pour Interprètes au pays du castor (PUL, 2019).

 

René DESCHAMPS

 

Natif de Montréal, René Deschamps (1933-2022) obtient son baccalauréat ès arts chez les Jésuites de Québec en 1952. Aspirant déjà à la traduction, il décide de voyager afin d’acquérir « un bon bagage de connaissances ». En 1953, il est officier sans-filiste dans l’Aviation royale du Canada et parcours le pays d’est en ouest. Après avoir travaillé dans les assurances, il entre au Bureau des traductions, à Ottawa, en 1957; il y est successivement affecté à la Traduction générale, aux Postes, au Revenu national et, en 1960, à la Statistique. Quatre ans plus tard, il quitte le Bureau pour être directeur des Services linguistiques chez Bell Canada. Il sera président du Conseil des traducteurs et interprètes du Canada et de la Société des traducteurs du Québec, aujourd’hui l’OTTIAQ.

 

Robert DÔLE

 

Né aux États-Unis, Robert Dôle passe son enfance dans un quartier biracial de Washington, D.C. En 1968, après avoir terminé des études à Harvard, il prend le chemin de l’exil pour protester contre la guerre du Vietnam et l’homophobie de certains psychiatres américains. Il passe neuf ans en Europe, où il est professeur d’anglais aux universités de Metz, de Bonn et de Lodz. Polyglotte, il parle sept langues allemand, anglais, français, espagnol, italien, polonais et russe. Établi au Québec depuis 1977, il a enseigné, entre autres, l’anglais et la traduction, et a été Directeur de l’Unité d’enseignement en linguistique et en langues modernes à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Ses publications comprennent Le cauchemar américain (1996), Comment réussir sa schizophrénie (2000) et Mon Allemagne (2002). Ayant renoncé à la citoyenneté américaine après l’élection de George W. Bush, il a la double citoyen¬neté irlandaise et canadienne.

 

Monique GAGNON

 

Originaire d’Ottawa, Monique Gagnon a étudié à l’Université d’Ottawa en langue et en lettres françaises au niveau du baccalauréat et de la maîtrise. Elle a dirigé un journal étudiant et s’est beaucoup impliquée dans des activités socioculturelles. Professeure de langue, elle a aussi été agente de communications au gouvernement fédéral, réviseure au Musée canadien de l’histoire et traductrice dans le secteur privé. Elle a dirigé successivement les collections Azimuts (romans) et Rafales (nouvelles) aux Éditions Vents d’Ouest de Gatineau. On a également retenu ses services comme mentor auprès d’auteurs débutants et pour la rédaction de livres de mémoires. Ses nouvelles ont été publiées dans divers recueils collectifs.

 

Linda JAROSEIWICZ

 

Née en Angleterre, Linda Jarosiewicz est traductrice et écrivaine indépendante depuis 1989. Elle a commencé sa carrière comme rédactrice en effectuant la recherche documentaire et la rédaction de portions de livres de la série Fix-It-Yourself de Time/Life. On lui doit la rédaction du scénario du long métrage Mothers and Daughters, dont la première a eu lieu au Festival des films du monde de Montréal en 1992. Son roman policier Murder by the Book est paru en 2015. Elle est aussi nouvelliste. Sa nouvelle « In My Mother’s Country » a remporté en 2001 le Concours de nouvelles Micheline-Simard de l’OTTIAQ.

 

Charles LE BLANC

 

Docteur en philosophie, germaniste, traducteur, romancier et nouvelliste, Charles Le Blanc, natif de Québec, est professeur titulaire à l’Université d’Ottawa, où il enseigne la traduction et la philosophie. Il est spécialiste de Lichtenberg, de Kierkegaard et du romantisme allemand. En littérature, il a publié une vingtaine d’ouvrages, dont Catin Basile, recueil de nouvelles pour lequel il a reçu, en 2015, le prix littéraire du journal Le Droit dans la catégorie fiction. En traduction, il est l’auteur de deux essais traductologiques. Le complexe d’Hermès (Presses de l’Université d’Ottawa, 2009), lui vaut le Prix Victor-Barbeau de l’Académie des lettres du Québec en plus d’être finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général du Canada. Son deuxième essai, Histoire naturelle de la traduction (Les Belles Lettres, 2019), propose une solution au problème classique de la traduction de l’esprit ou de la lettre. Ses essais et les préfaces de ses ouvrages ont donné lieu à de nombreuses traductions en anglais, arabe, coréen, espagnol, italien, portugais et russe.

 

Louis JOLICŒUR

 

Écrivain, traducteur et interprète, Louis Jolicœur est professeur de traduction et d’interprétation à l’Université Laval. Traducteur de l’Uruguayen Juan Carlos Onetti, de l’Espagnol Miguel de Unamuno et de l’Argentine Vlady Kociancich, il s’est fait connaître à titre d’auteur avec ses recueils de nouvelles L’araignée du silence (1987), Les virages d’Émir (1990) et Saisir l’absence (1994). Il a signé un essai sur la traduction littéraire, La Sirène et le pendule (1995), et plusieurs récits et romans, dont Le Siège du Maure (2002), Le masque étrusque (2009) et Poste restante (2015). Membre de PEN Québec, il milite pour une reconnaissance accrue de la traduction, vue comme un vecteur privilégié du dialogue entre les cultures. Ses articles et conférences traitent des enjeux politiques de la traduction et de l’interprétation, de la traduction littéraire et de la littérature québécoise. Il a été reçu à l’Académie des lettres du Québec en 2017.

 

Francine LaBARRE

 

Originaire de Montréal, Francine LaBarre a emprunté le chemin de la traduction dans les années 1990 après une carrière dans le domaine de la comptabilité, entreprise à Hull dans les années 1970 et mise en veilleuse au début de 1980 à l’arrivée de son premier enfant. Attirée depuis toujours par les lettres, elle s’est « immiscée » tout doucement dans le domaine de la traduction au fil d’un parcours universitaire en lettres entrepris à temps partiel à l’Université du Québec en Outaouais (alors appelée Université du Québec à Hull). Membre de l’OTTIAQ, elle a fait carrière au Bureau de la traduction pendant près de vingt-cinq ans et quitté ses fonctions en 2019. Depuis, elle occupe ses temps libres en s’adonnant à sa passion restée intacte, la traduction. Sa nouvelle « Tant de chemin… » a remporté en 2003 le Concours de nouvelles Micheline-Simard de l’OTTIAQ.

 

François LAVALLÉE

 

Diplômé de l’Université Laval en traduction et membre d’honneur de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (2020), le traducteur, nouvelliste, fabuliste et romancier François Lavallée, originaire de Québec, a travaillé à son compte pendant vingt ans avant d’entrer en 2009 dans un cabinet de traduction de Québec appelé Vencomm puis Edgar, et devenu la Coop Edgar en 2021. Il y est directeur de la qualité et de la formation. En 2006, il fonde Magistrad, école de perfectionnement en traduction qui offre une trentaine de cours donnés par une quinzaine de formateurs. Ayant enseigné la traduction à l’Université Laval durant une quinzaine d’années, François Lavallée a aussi été conférencier et formateur invité au Canada, aux États-Unis et en Europe. Son premier guide, Le traducteur averti (2005), sous-titré « Pour des traductions idiomatiques », a été vendu à 5 000 exemplaires; il a été suivi du Traducteur encore plus averti (2016), « Pour sortir des ornières de traduction ».

 

Myriam LEGAULT-BEAUREGARD

 

Détentrice de deux baccalauréats (en éducation et en traduction et rédaction) et d’une maîtrise en études langagières de l’Université du Québec en Outaouais, Myriam Legault-Beauregard est membre de l’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada depuis 2020, année où elle a obtenu son agrément de l’OTTIAQ. Après avoir travaillé pendant plusieurs années comme traductrice et réviseure dans le secteur public, elle a récemment entrepris un doctorat en lettres françaises à l’Université d’Ottawa. Dans ses temps libres, elle aime traduire et écrire de la poésie. Ses traductions ont été publiées notamment dans les revues ellipse, K1N, Le Sabord et Reunion. On peut lire ses propres textes dans PØST , ellipse, Unfor¬tunately, flo. et Bending Genres. En 2022, elle a été proclamée grande gagnante du Concours international de poésie organisé par la Faculté des Lettres de l’Université de la Sorbonne pour son poème Mode d’emploi pour cueillir une fleur. Elle vit à Gatineau avec son conjoint et ses deux filles.

 

Chantal LITALIEN

 

Titulaire d’un baccalauréat en traduction de l’Université de Montréal (1993), Chantal Litalien s’est spécialisée en traduction médico-pharmaceutique. Ses nouvelles, souvent teintées d’humour, reflètent l’angoisse de vivre en sachant que rien n’est jamais acquis et que tout peut changer – pour le meilleur ou pour le pire – en l’espace de quelques instants. Aujourd’hui retraitée, elle vit à Ottawa avec son conjoint André leurs fils Laurent et Nicolas. Elle a remporté à deux reprises le Concours de nouvelles Micheline-Simard de l’OTTIAQ, une première fois en 2004 avec « L’interprète » (nouvelle soumise au concours sous le titre « Interprète-moi ça! ») et une seconde fois en 2012 avec « Le gîte ».

 

Christiane MARTINEAU

 

Originaire de l’Abitibi, Christiane Martineau est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise spécialisés en traduction de l’Université de Montréal. Elle a consacré sa carrière principalement à la traduction et à la révision de documents dans le domaine médical. Elle a été membre agréée en traduction et en terminologie de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (OTTIAQ). Elle a siégé au conseil d’administration de l’Association des conseils en gestion linguistique. Durant de nombreuses années, elle a aussi joué le rôle de terminologue-réviseure du bulletin Pharmaterm du Groupe traduction de l’Association canadienne de l’industrie du médicament. Sa nouvelle « Don de famille » a remporté en 1999 le premier Concours de nouvelles Micheline-Simard de l’OTTIAQ, ex aqueo avec celle de Michel Buttiens.

 

Anne-Marie MESA

 

Anne-Marie Mesa, trad. a., est détentrice d’une licence d’anglais et d’un certificat en journalisme. Elle a commencé sa carrière de traductrice en 1983, la tête dans une cheminée, afin de comprendre le manuel d’utilisation d’une brosse à ramoner. Elle a alors réalisé que la profession de traducteur ne s’improvisait pas. Après avoir passé vingt ans en communications dans la santé et l’enseignement supérieur, Anne-Marie est retournée à la traduction à son compte, principalement en éducation et en santé. Elle traduit notamment des formations destinées aux médecins et des recherches sur les méthodes pédagogiques, combinant ainsi deux domaines qui la passionnent. Elle révise maintenant ses traductions au coin du feu, laissant à d’autres le soin de rédiger discours et communiqués, ou de ramoner la cheminée… Sa nouvelle « Blabla : Moineau égaré dans une cheminée – Au secours! » a remporté en 2008 le Concours de nouvelles Micheline-Simard de l’OTTIAQ.

 

Claudine POTVIN

 

Originaire du Lac Saint-Jean, Claudine Potvin est professeure émérite de l’Université de l’Alberta (littératures québécoise et latino-américaine) et écrivaine. On lui doit de nombreuses études critiques dont, Clins d’œil de la littérature au musée. Femmes, art et écriture (XYZ éditeur, 2017). Dans le domaine de la fiction, elle a publié quatre recueils de nouvelles (Détails, Pornographies, Tatouages, Body Scan), un roman, Le sexe de Fidel, et une cinquantaine de nouvelles dans diverses revues littéraires. Elle est membre de la Société royale du Canada et de l’UNEQ.

 

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