LES ŒUVRES DE
NORMAND ROUSSEAU
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Normand Rousseau est romancier,
nouvelliste et essayiste. Il a publié entre autres une
trilogie sur la Bible : La Bible immorale, La
Bible démasquée et Le procès de la Bible aux
éditions Louise Courteau. Il est l’auteur d’une thriller biblique :
La bombe. À la Fondation littéraire Fleur de lys,
il a publié Les Assassaints et les Assassaintes,
La laïcité, une grande invention, Monsieur Jésus
et Le livre noir de l’Église catholique au Québec,
Le Coran, parole divine ou parole humaine ?
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COUVERTURES
Les assassaints et les
assassaintes et des saints à décanoniser ou à canoniser, essai,
Normand Rousseau, Fondation littéraire Fleur de Lys
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PRÉSENTATION
Les assassaints et les assassaintes et des saints à
décanoniser ou à canoniser, essai,
Normand Rousseau, Fondation littéraire Fleur de Lys
L’Église a canonisé en bloc tous les patriarches et
prophètes de l’Ancien Testament. La Bible
immorale, La Bible démasquée et Le
procès de la Bible, du même auteur, ont
suffisamment dénoncé la criminalité de ces
personnages pour être convaincu qu’il s’agit non pas
de saints, mais d’assassaints. Surtout il faut
dénoncer les actions criminelles de Yahvé,
l’Assassaint des assassaints (déluge, Sodome et
Gomorrhe, tour de Babel, etc.)
L’Église a également canonisé tous les personnages
du Nouveau Testament pour la simple raison qu’ils
ont connu Jésus, soi-disant homme-dieu. Ces saints
sont à « décanoniser » y compris Marie et Joseph qui
ne répondent pas aux critères mêmes de sainteté de
l’Église. Jésus lui-même ne répond à aucun critère
de sainteté.
L’Église a canonisé des assassins par leurs actions,
leurs paroles ou leurs écrits. Assassaints ! Des
Pères de l’Église comme Augustin, Chrysostome,
Amboise, Cyrille d’Alexandrie qui ont prêché et
écrit pour faire la promotion de l’esclavage, de la
misogynie et de l’antisémitisme.
Assassaints ! Des docteurs de l’Église comme Thomas
d’Aquin, Bernard de Clairvaux, Dominique Guzman qui
ont prêché soit des croisades, soit des guerres
saintes, soit l’Inquisition et qui sont ainsi
responsables de milliers de victimes, donc de
véritables assassaints.
Assassaints ! Des papes comme Pierre qui tue Ananie
et Zaphyre, comme Pie V assassin d’une centaine de
soi-disant hérétiques, Pie IX responsable de la mort
de ses Zouaves et Pie XII, responsable de milliers
de Juifs exterminés à cause de son silence.
Assassaints ! Des rois et des empereurs comme
Clovis, Charlemagne, Vladimir, Étienne de Hongrie et
Louis IX qui ont eu recours aux armes et à la force
pour convertir massivement les païens ou les
musulmans et les obliger à être baptisés.
En outre, l’Église devrait canoniser les victimes de
son fanatisme et de son totalitarisme comme les
cathares, les martyrs de l’Inquisition, les
protestants exterminés dans les guerres de religion,
les Amérindiens, les Africains et les Polynésiens
victimes des colonialismes barbares de ses
chrétiens.
Assassaints ! Les fondateurs de religions
monothéistes y compris Jésus en paroles violentes,
Pierre, assassin d’Ananie et Zaphyre et Paul,
assassin d’Étienne, Mahomet, massacreur de Juifs,
Luther, exterminateur de paysans, Calvin, bourreau
de Michel Servet et Henri VIII massacreur de
catholiques.
Enfin, l’Église qui se prétend sainte est elle-même
une assassainte en raison de ses nombreux crimes
(esclavage, antisémitisme, croisades, Inquisition,
chasse aux sorcières, guerres saintes, guerres de
religion, etc.) et aussi parce qu’elle a canonisé
des assassaints qui partageaient ses valeurs :
fanatisme, totalitarisme, dogmatisme, misogynie et
violence.
Ce livre remet en question la révélation soi-disant
divine, l’infaillibilité des papes, la prétendue
sainteté de l’Église et l’existence même du
christianisme.
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SOMMAIRE
Les assassaints et les assassaintes et des saints à
décanoniser ou à canoniser, essai,
Normand Rousseau, Fondation littéraire Fleur de Lys
QUELQUES SIGLES
INTRODUCTION
PARTIE I
Les assassaints et assassaintes de l’Ancien
Testament
CHAPITRE 1
Yahvé, l’assassaint des assassaints
CHAPITRE 2
Les assassaints patriarches
CHAPITRE 3
Les assassaints génocidaires
CHAPITRE 4
Les assassaints juges
CHAPITRE 5
Les assassaints rois
CHAPITRE 6
Les assassaints prophètes
CHAPITRE 7
Les assassaints rebelles
CHAPITRE 8
Des saints à décanoniser
CHAPITRE 9
Les assassaintes
PARTIE II
Les assassaints et l’assassaintes du Nouveau
Testament
CHAPITRE 10
Les faux saints et les fausses saintes des
évangiles
CHAPITRE 11
Les assassaints anges
PARTIE III
Les assassaints et assassaintes du
christianisme
CHAPITRE 12
Les assassaints pères de l’Église
CHAPITRE 13
Les assassaints docteurs de l’Église
CHAPITRE 14
Les assassaints papes
CHAPITRE 15
Les assassaints rois et empereurs
CHAPITRE 16
Des saints et des saintes à décanoniser
CHAPITRE 17
Les assassaints guerriers
CHAPITRE 18
Les assassains et les assassaines
CHAPITRE 19
Les saints qui n’existent pas
CHAPITRE 20
Des saints à canoniser ?
CHAPITRE 21
Les assassaints fondateurs de religion
CHAPITRE 22
L’assassainte Église
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
AU SUJET DE L’AUTEUR
DU MÊME AUTEUR
COMMUNIQUER AVEC L’AUTEUR |
15
17
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59
75
91
99
103
113
119
129
133
147
149
179
203
205
241
281
347
383
403
421
429
433
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501
511
517
523
525
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EXTRAIT
Les assassaints et les
assassaintes et des saints à décanoniser ou à canoniser, essai,
Normand Rousseau, Fondation littéraire Fleur de Lys
Extrait de l'Introduction
Je m’excuse de cette
longue introduction, mais je crois qu’elle en vaut vraiment la peine.
Le christianisme a
canonisé plusieurs de ses fidèles au
cours des siècles. Le Forum de la communauté catholique donne
une liste de 5210 saints, en indiquant la spécificité de chacun. En fait,
tout comme leur canonisation, il n’y a rien de plus flou que le nombre de
saints. Selon d’autres sources, il y aurait 35 000 saints reconnus
officiellement par l’Église catholique, dont
10 000 dans les calendriers liturgiques.
Certains auteurs prétendent qu’il y aurait jusqu’à 40 000 saints et
saintes.
Le christianisme a-t-il
inventé la notion de sainteté ? Il ne semble pas.
Les tombeaux de certains grands sages de l’Antiquité païenne faisaient
l’objet de pèlerinages avant même l’existence
du christianisme. La sainteté se retrouve d'ailleurs dans la
plupart des grandes religions. L’hindouisme a ses
saints, le bouddhisme aussi.
Selon Yves Chiron :
« L’Église a hérité de l’Antiquité païenne les termes de « sainteté » et de
« saint », mais c’est de l’Ancien Testament qu’elle a hérité de sa
conception de la sainteté. Et une rapide étude sémantique montre que si le
christianisme a hérité de ces termes, s’il ne les a pas inventés, il
leur a donné, dès l’origine, un sens
tout différent. » (EBC, p. 13).
L’Antiquité utilisait
le mot saint surtout pour les lieux et les temples. On avait ainsi interdit,
parfois sous peine de mort, le fait de pénétrer dans un lieu saint. Au
Temple de Jérusalem, du temps de Jésus, cette
interdiction existait et le Galiléen, en
enseignant dans le Temple et même dans son Trésor et surtout en
chassant les vendeurs, risquait la peine de mort. Pour les Latins comme pour
les Grecs, le terme de saint s’attache aussi aux objets, aux lieux, aux
édifices consacrés aux dieux et non aux dieux eux-mêmes ou à leurs héros. Il
peut y avoir ainsi un glissement entre le mot saint et le mot sacré. Et même
parfois le mot saint n’exprime aucune qualité morale, mais la qualité d’une
fonction. L’Église tombe dans le piège en
qualifiant de saint le pape, le Siège ou pire l’Inquisition. L’Église
semble commettre cette erreur surtout dans le cas d’assassaints,
des soi-disant saints qui ont commis des meurtres
et des massacres, mais qui sont canonisés en vertu de leur fonction
de fondateurs (Pierre, Paul et Jésus), d’inquisiteurs (Pie V), de croisés
(Louis IX), de proximité d’avec l’homme-dieu
(saintes femmes, Marie, Joseph, Longin
etc.), de défenseurs de l’Église en paroles (Bernard de Clairvaux,
etc.) et par écrits (Augustin et Thomas d’Aquin).
L’Église a donc retenu
deux sens au mot saint : les personnes peuvent être saintes et aussi les
lieux et même parfois des institutions comme le Saint-Siège, la « Sainte »
Inquisition, etc. Le saint chrétien n’est donc pas
l’équivalent du héros païen. Par exemple, au Japon, on canonise, on
divinise même des héros militaires. On va voir que l’Église pratique quand
même cette tradition guerrière en canonisant ses grands défenseurs en actes
ou en paroles, même des guerriers armes en main comme Louis IX et Jeanne
d’Arc. Quand l’Église qualifie l’Inquisition de « sainte », cette horreur
immorale qui a duré six siècles, elle perd toute crédibilité en la matière.
Toujours selon Chiron :
« On doit remarquer aussi – et cela rapproche la conception païenne de la
sainteté de la conception chrétienne – que le terme sanctus, dans
l’Antiquité romaine, ne rappelle pas simplement l’éminence de la fonction
publique, il désigne aussi un degré élevé de perfection morale.
Va être réputé vir sanctus (homme
saint) celui dont la vie privée et la vie publique sont
irréprochables. » (EBC, pp. 15-16).
Jean-Paul II va prétendre le contraire : « L’Église ne tient pas compte
des actes politiques et immoraux des candidats à
la canonisation ». Ce pape a vu le
danger et a tenté de le justifier en 2000 lors de
la béatification de Pie IX : « En béatifiant l’un de ses fils, l’Église
ne glorifie pas les choix historiques particuliers qu’il a faits, elle
propose plutôt qu’il soit imité et vénéré pour ses vertus en
célébrant la grâce divine qui brille en elles. »
Eh bien ! Monsieur le pape et non très Saint-Père, on pouvait donc
proposer en modèle un chrétien qui a fait « le choix historique particulier
« d’assassiner ou de faire assassiner ou d’appeler à la violence et au
mépris de la femme, de réduire en esclavage en paroles ou par écrit ». On
verra par exemple que Pie IX et bien d’autres assassaints sont loin d'être
des saints malgré cette affirmation papale.
Je m'excuse, mais le
pape Jean-Paul II est dans la plus profonde
erreur. Autrement dit, selon lui, Louis IX a pu massacrer
des musulmans lors de ses deux croisades, faire
couper la langue et les lèvres des blasphémateurs, envoyer à la
torture et au bûcher des soi-disant hérétiques,
faire porter aux Juifs la rouelle, envoyer
des soldats tuer des cathares, appliquer la peine de mort, mais s’il
priait et assistait à la messe tous les jours, on pouvait en faire un saint.
Donc n’importe quel criminel du nazisme peut être canonisé s’il priait et
assistait à la messe régulièrement. Et ce ne sont
pas des cas hypothétiques : Richelieu disait sa messe et communiait
tous les jours tout en faisant mourir de faim les protestants de La Rochelle
dont il faisait le siège. Il n’a pas été canonisé bien sûr, mais il n’est
pas considéré pour autant comme un grand criminel.
Bernard de Clairvaux pouvait
prêcher les agressions contre les musulmans, de
les massacrer pour la plus grande gloire de Dieu, mais s’il disait sa
messe tous les jours, on pouvait en faire un saint
et c’est ce que l’Église a fait.
On va voir dans ce livre que certains hommes et femmes
canonisés officiellement par l’Église sont loin d’avoir eu une conduite
irréprochable dans leur vie privée comme dans leur vie publique et doivent
donc être décanonisés pour ces raisons.
Pour les Grecs et les Hébreux, la sainteté était un attribut
des divinités ou de la divinité. Les Grecs préféraient diviniser des
humains, surtout leurs grands philosophes, plutôt que de les canoniser.
Dans la Bible, l’adjectif « saint » est un attribut
personnel de Yahvé. On le désigne comme le
Saint des Saints. Le mot « saint » est utilisé pour désigner tout ce qui est
proche de Dieu et consacré à lui, qu’il s’agisse de lieux ou de personnes.
Ni l'AT, ni le judaïsme n’a jamais canonisé un personnage de la
Bible. Même aujourd’hui le judaïsme ne reconnaît
pas la sainteté de ses membres. On va voir dès le premier chapitre
que Yahvé, loin d’être saint, loin d’être le Saint des Saints, est
l’Assassaint des assassaints. Il suffit de penser à tous ses crimes : le
déluge, Sodome et Gomorrhe, la tour de Babel, etc. Chez les Hébreux, l’idée
de sainteté prit un sens moral et spirituel : Isaïe souligne,
par exemple, que c’est moins la souillure que la
faute qui offense Dieu. Le judaïsme, il faut lui reconnaître cette
qualité, ni ne divinise, ni ne canonise, sauf son
dieu, Yahvé, et son peuple élu.
Par contre, le
christianisme depuis le Concile Vatican II a
canonisé plusieurs personnages bibliques de l’époque des prophètes.
Le christianisme, en plus de canoniser tous les personnages de la Bible
(Caïn, Saül ?), a canonisé bien avant, Jésus lui-même. Selon l’Église, le
soi-disant homme-dieu est le Saint qui appelle à la sainteté non plus un
peuple en particulier, mais tous les peuples.
L’Église feint d’ignorer la xénophobie de Jésus
dans les évangiles qui interdit par exemple à ses
disciples d’aller évangéliser la Samarie ou qui affirme n’être venu
que pour les brebis perdues d’Israël. Donc Jésus
n’a aucune vocation universaliste. Le prétendre, c’est commettre une
falsification.
Comme le judaïsme
prétend que le peuple élu est un peuple saint, le christianisme a tendance à
canoniser à son tour tout le peuple chrétien, le saint peuple de Dieu qui
remplace le peuple Juif selon Jésus, antisémite notoire. Curieuse de
sainteté quand on considère les génocides, les horribles crimes qu’ont
commis ces chrétiens sur toute la planète et à
toutes les époques. On verra plus en détail
ces crimes au dernier chapitre, l’assassainte Église.
Le modèle de sainteté
dans le christianisme fut d’abord le martyr, puis le monachisme, enfin
l’homme d’action comme les prédicateurs et les rois. À partir du XIIème
siècle, l’Église comme dans l’AT fit évoluer à son tour la notion de
sainteté vers un sens plus spirituel. C’est ainsi qu’elle favorisa la
canonisation de théologiens, de prédicateurs et de mystiques ce qui ne
répondait pas exactement au désir du peuple qui voulait ses propres saints,
ermites, guérisseurs et pèlerins.
Dans l’islam, seul le
prophète Muhammad est censé refléter la sainteté de Dieu, pourtant ce
Mahomet est un grand criminel parce qu’il a fait assassiner 600 Juifs sous
le prétexte qu’ils ne voulaient pas se convertir à
sa religion. Il a fait assassiner également trois poètes qui se
moquaient de sa révélation. Il a mené des razzias
contre des caravanes, s’est emparé de leur butin, a tué des hommes,
capturé des femmes et les a amenées en esclavage. Ce dossier est
suffisamment lourd pour ne pas prétendre à la sainteté. Son cas est
semblable à celui de Moïse, grand criminel, considéré par les trois
monothéismes comme un saint prophète. Moïse et Mahomet seront traités au
chapitre 23 consacré aux assassaints fondateurs de religions.
Le culte de certains
saints semble plus vivant chez les chiites que chez les sunnites. La
sainteté se présente au Maroc sunnite comme un charisme héréditaire qui se
transmet au sein d’un lignage privilégié. On retrouve ce concept dans le
christianisme qui a canonisé des familles de
princes. Mais la sainteté peut-être aussi individuelle. Ainsi Abu
Yaza, un saint marocain du 11ème siècle, aurait possédé la baraka, une force
mystérieuse. Nous allons voir que les chiites possèdent plus de
saints que les sunnites, mais les deux vénèrent
comme des martyrs les kamikazes actuels.
Le christianisme n’avait pas le choix d’inventer la notion
de sainteté. Il fallait remplacer les dieux romains, patrons de certaines
villes et de certains groupes, et puis remplacer les sanctuaires et les
divinités thérapeutiques par des lieux de pèlerinage
et des tombeaux de saints avec miracles à l’appui. Il s'agissait donc
de christianiser ces notions païennes si ancrées dans les coutumes des
peuples. Que cela plaise ou non, le culte des saints est donc l’assimilation
du culte des dieux et des héros antiques.
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AU SUJET DE L'AUTEUR
Normand Rousseau
Comme tout bon Québécois, Normand
Rousseau est né dans la religion catholique et est
même entré dans une communauté religieuse
enseignante. C’est au cours de ce séjour qu’il a
décroché une maîtrise en Sciences religieuses qui
lui a permis de découvrir la profonde immoralité de
la Bible.
Pendant 30 ans, il cherché un livre
qui expliquerait ou dénoncerait cette immoralité du
soi-disant livre sacré. Il a lu des centaines et des
centaines de livres sur le sujet. Il a bien
découvert quelques livres
qui tentaient d’expliquer, de minimiser ou de
justifier les nombreux crimes racontés dans ce livre
et commis au nom de Dieu, mais jamais un livre qui
condamne dans le détail cette immoralité.
Finalement, il a décidé d’écrire ce livre, La
Bible immorale, et après cinq années d’écriture
et plusieurs refus essuyés en France et au Québec,
ce manuscrit a été publié par une éditrice
courageuse et qui n’a pas froid aux
yeux, Louise Courteau. Par
la suite, à la même maison d’édition, Normand
Rousseau a publié aussi La Bible démasquée et
Le Procès de la Bible, donc en tout une
trilogie qui dénonce entièrement tous les aspects
criminels de ce livre.
Parmi toutes ces lectures, Rousseau
a exploré l’histoire de toutes les grandes religions
et de leur histoire souvent criminelle, en
particulier les trois grands monothéismes.
À titre d’expert en développement
international, il a enseigné cinq ans au Maroc ce
qui lui a permis de connaître
davantage le
monde musulman et d’écrire Le Coran, parole
divine ou parole humaine, refusé
en France comme au Québec.
Passionné par les voyages, Rousseau
a visité une cinquantaine
de pays ce qui lui a permis d’approfondir ses
connaissances sur un grand nombre de
religions.
Au cours des dernières années,
Rousseau a connu une production prolifique en
écrivant une dizaine de livres non encore publiés et
refusés à plusieurs reprises en France et au Québec.
Le caractère radical de son œuvre est peut-être une
explication à tous ces refus.
Un autre volet de son œuvre est la
dénonciation des crimes commis par des ethnies
chrétiennes. C’est ainsi qu’il a publié
L’histoire criminelle des Anglo-Saxons et qu’il
a écrit L’histoire des crimes de l’ethnie
française non encore publiée.
Conscient que le genre littéraire de
l’essai est plutôt rebutant pour le grand public, il
a publié un roman policier sur la Bible intitulé
La Bombe.
À sa grande surprise et à celle de
son éditrice, Rousseau a
constaté que les médias au Québec comme en France
semblent plutôt pro-religion et qu’il n’est
pas facile non seulement de publier, mais que ce
genre de livres frappe un mur médiatique étanche.
Excédé par le nombre de refus des
éditeurs, Rousseau a décidé de publier ses livres
sur Internet. Pour faire connaître ses idées, il
prononce aussi des conférences sur ses livres et
publie des lettres de lecteur dans les journaux
quand ceux-ci veulent bien lui permettre. Là aussi
les refus sont nombreux. Par exemple, au cours du
début sur la Charte de la laïcité, il a envoyé 25
lettres aux journaux en faveur de cette charte.
Elles ont toutes été refusées, sauf quelques-unes.
Dernièrement, Rousseau a ouvert un
nouveau volet à son œuvre avec La laïcité, une
grande invention et Le livre noir de l’Église
catholique au Québec, évidemment non encore
publiés.
Mais la pièce maîtresse de son œuvre
est sans doute Monsieur Jésus, un manuscrit
qui réfute la divinité de Jésus en dix arguments. Ce
livre replace la divinisation de Jésus dans le
grand contexte de la
déification de l’homme à travers les siècles,
des empereurs babyloniens à Hirohito.
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DU MÊME AUTEUR
Normand Rousseau
AUTRE LIVRE PUBLIÉ À LA FONDATION LITTÉRAIRE
FLEUR DE LYS
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Les assassaints et les assassaintes
et des saints à décanoniser ou à canoniser
NORMAND ROUSSEAU
Essai
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, 2015, 560 pages.
ISBN 978-2-89612-477-0
Édition papier :
39.95$
Édition numérique :
7.00$ (PDF)
Cliquez ici pour en savoir plus et lire un extrait |
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La laïcité, une grande invention
Pour une laïcité cohérente,
rationnelle
et pour l’avènement de la civilisation
NORMAND ROUSSEAU
Essai
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, 2015, 600 pages.
ISBN 978-2-89612-488-6
Édition papier :
39.95$
Édition numérique :
7.00$ (PDF)
Cliquez ici pour en savoir plus et lire un extrait |
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Monsieur Jésus
L'homme peut-il être dieu ?
NORMAND ROUSSEAU
Essai
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, 2016, 690 pages.
ISBN 978-2-89612-502-9
Édition papier : 39.95$
Édition numérique : 7.00$ (PDF)
Cliquez ici pour en savoir plus et lire un extrait |
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Le livre
noir de l'Église catholique au Québec
NORMAND ROUSSEAU
Essai
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, 2016, 592 pages.
ISBN 978-2-89612-518-0
Édition papier :
39.95$
Édition numérique :
7.00$ (PDF)
Cliquez ici pour en savoir plus et lire un extrait |
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Le Coran, parole divine
ou parole humaine ?
NORMAND ROUSSEAU
Essai
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, 2017, 350 pages.
ISBN 978-2-89612-539-5
Exemplaire papier : non disponible : non disponible
Édition numérique : 7.00$ (PDF)
Cliquez ici pour en savoir plus et lire un extrait |
AUTRES LIVRES PUBLIÉS
Les pantins, roman, La pensée universelle, 1973.
La tourbière, roman, La Presse, 1975.
Le miroir, Ma femme, ce laideron, L’examen médical,
nouvelles, Écrits du Canada français, 1976.
Réal-Caouette-Canada, biographie, Éditions Héritage,
1976.
À l’ombre des tableaux noirs, roman, Éditions Pierre
Tysseyre, Cercle du Livre de France, Prix Jean
Béraud-Molson, 1977.
Les jardins secrets, roman, Éditions Pierre Tysseyre,
Cercle du Livre de France, Prix du Cercle du Livre
de France, 1979.
Le déluge blanc, roman, Leméac, 1981.
Dans la démesure du possible, nouvelles, Éditions
Pierre Tysseyre, Cercle du Livre de France, 1983.
Le grand dérangement, roman, Alain Stanké, éditeur,
1984.
La bombe, roman, Éditions Bénévent, Nice, 2011.
Chez Louise Courteau, éditrice
La Bible immorale, essai, Montréal, 2006.
L’histoire criminelle des Anglo-Saxons, essai,
Montréal, 2008.
La Bible démasquée, essai, Montréal, 2010.
Le procès de la Bible, essai, Montréal, 2012.
Les manuscrits non encore publiés
Le Coran, paroles divines ou paroles humaines
Ce manuscrit fait une analyse critique de la vie de
Mahomet et du Coran pour conclure que le Coran est
la révélation de Mahomet et non d’Allah.
Et sur ces esclaves, je bâtirai mon Église
Ce manuscrit accuse le christianisme d’avoir
toujours été en faveur de l’esclavage depuis Jésus,
Pierre et Paul et d’avoir justifié l’esclavage par
la Bible et d’avoir pratiqué l’esclavage depuis
vingt siècles.
Monsieur Jésus
Ce manuscrit prouve en dix arguments que Jésus
n’était pas Dieu.
Face à face avec Dieu
Ce manuscrit imagine une rencontre entre Dieu et ses
créatures. La moitié du livre, c’est Dieu qui fait
le procès des religions, des riches, des puissants
et l’autre moitié, ce sont des groupes d’humains qui
font le procès de Dieu : les enfants, les femmes,
les pauvres, les exploités, etc.
La deuxième crucifixion
Ce manuscrit décrit les 40 jours qui ont suivi la
convalescence de Jésus et non sa mort ou sa
résurrection. Au cours de cette période, Jésus
rencontre tous les personnages des évangiles et
subit leurs critiques ce qui le crucifie pour une
deuxième fois.
Le livre noir de l’Église catholique au Québec
Ce manuscrit accuse l’Église du Québec de plusieurs
crimes commis envers le peuple québécois :
maltraitance des enfants, attitude inquisitoriale,
ingérence politique, mépris de la femme, retard en
éducation et en services sociaux, opposition au
modernisme. Il exige que les représentants de
l’Église demandent pardon à l’Assemblée nationale et
que l’Église réponde devant la Cour suprême de huit
grands crimes.
Jésus était-il féministe ou misogyne ?
Ce manuscrit en se basant sur l’Ancien et le Nouveau
Testament démontre que Jésus n’était ni féministe ni
misogyne, mais qu’il faisait preuve d’ouverture aux
femmes.
La colombe tachée de sang
Ce manuscrit fait une analyse critique du concept de
l’Esprit Saint en se basant sur les mythologies,
l’Ancien et le Nouveau Testament ainsi que sur le
Catéchisme de l’Église catholique.
Manuscrits en préparation
La Bible, cimetière d’enfants
Ce manuscrit démontre que la Bible, aussi bien le
Nouveau que l’Ancien Testament ignore le plus
souvent les enfants, même qu’ils les massacrent sans
état d’âme. Cette haine des enfants se retrouve dans
l’histoire du christianisme, du judaïsme et de
l’islam.
Les anges n’ont plus d’ailes
Ce manuscrit démontre que les anges sont de pures
fabulations de la Bible et du christianisme. En se
basant sur les Écritures, l’histoire du
christianisme et de l’islam et enfin sur le
Catéchisme, il est facile de démontrer que ces
créatures peuvent être maléfiques aussi bien que
bénéfiques dans l’imagination des croyants.
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Normand Rousseau
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