Mémoires de Solfège

Tome 1 – Le bris du silence

Paul Angèle

 

Mémoires de Solfège

Tome 1 – Le bris du silence

Roman fiction, nouvelle édition

Paul Angèle

Fondation littéraire Fleur de Lys,

Lévis, Québec, 2016, 254 pages, illustré.

ISBN 978-2-89612-387-2

Exemplaire papier : non disponible

Exemplaire numérique : 7.00$

PRÉSENTATION

Charles Isaac, chercheur, visionnaire, crée une superordinateure qui brise les frontières du silence inter-espèces et permet d’avoir un dialogue avec les animaux. Son premier interlocuteur : Solfège, le chat que Charles a tiré de sa cage d’animalerie, au grand désarroi du chaton pour qui cette «Grande Salle à cages» avait toujours constitué l’Univers connu.

 

Gaia, scientifique, climatologue, femme d’un caractère à faire trembler les insolents, et sa fille Marie, qui n’a pas connu son père, se joindront à la petite équipe et formeront une nouvelle famille, sans savoir ce qui les attend…

 

Suivra bientôt un deuxième interlocuteur animal, ou plutôt une interlocutrice, un dauphin femelle qui viendra bouleverser l’ordre établi et lancer des ondes de choc qui frapperont jusqu’au Siège des Nations Unies, et plus loin encore...

 

 

SOMMAIRE

 

Droits d’auteur

 

Dédicace

 

Épigraphe

 

* * *

Chapitre 1

 

Comment mon père m’a mis au monde

 

Chapitre 2

 

Mon père, la mer, le balcon, le ciné, la plage et moi

 

Chapitre 3

 

Marie, des voix, des étoiles, du feu et de la musique

 

Chapitre 4

 

Octave

 

Chapitre 5

 

Niou,rouai naouah ?

 

Chapitre 6

 

Avec

 

Chapitre 7

 

Gaia et Marie

 

Chapitre 8

 

Lunettes

 

Chapitre 9

 

Diva

 

Chapitre 10

 

Éole, l’atmosphère se réchauffe

 

Chapitre 11

 

La preuve

 

Chapitre 12

 

Ce soir

 

Conclusion

 

* * *

 

Au sujet de l’auteur

 

Bibliographie

 

Communiquer avec l’auteur

 

Édition écologique

 

Achevé d’imprimer

 

 

EXTRAIT

du Chapitre 1

Comment mon père m’a mis au monde

 

Quand je remonte dans mes souvenirs, jusqu’aux premières images qu’il m’est possible d’évoquer, je vois, au travers de barreaux de métal, une grande salle jaune et grise bourrée de tablettes encombrées et de coins et recoins truffés d’objets disparates.

Je dis jaune et grise. Parfois jaune, parfois grise, serait sans doute plus exact.

Aujourd’hui, je comprends que cela dépendait du niveau d’ensoleillement à l’extérieur mais, à l’époque, je croyais que la salle changeait, inexplicablement, de couleur. Les jours ensoleillés, le jaune éclaboussait le gris et le rendait lumineux. Par contre, les jours ternes, ce même jaune virait au gris.

Moi aussi.

À travers mes souvenirs de barreaux, je revois des humains qui passent. Qui entrent, passent, s’arrêtent parfois pour émettre des sons en mettant leurs doigts entre les tiges de métal, puis discutent un peu et ressortent. Comme les jours et les nuits, je les regardais passer, dans ce monde à cages.

Nous étions quatre derrière les mêmes barreaux. Tellement froids ces barreaux, tellement ternes, tellement là ! Toujours devant mes yeux. Comme si on m’avait forcé à porter des lunettes aux verres grillagés. Des fenêtres de prison.

Maintenant je sais que nous étions tous dans la grande pièce d’un commerce et qu’à l’extérieur il y avait un monde immense mais, à l’époque, cette pièce jaune et grise enfermant nos cages constituait pour moi tout l’Univers.

La provenance des humains passant le seuil de la porte était un mystère impénétrable. Des frissons me traversaient le dos chaque fois qu’ils entraient dans notre monde. J’étais alors envahi par l’angoisse d’assister, à nouveau, impuissant et terrifié, à l’enlèvement de l’un d’entre nous. On ne revoyait jamais ceux qui étaient choisis et emmenés. Lorsqu’il s’agissait d’un petit chat, comme moi, on le mettait carrément dans une boîte de carton, percée maladroitement et à la hâte de quelques trous pour laisser passer un peu d’air, sous le regard du chaton terrorisé. J’avais une peur folle d’être choisi et emmené de la sorte.

Parmi les humains, il y en avait un qui n’entrait qu’une fois par jour, le matin, et ne ressortait que le soir : l’homme du comptoir. Nous savions que cet homme n’enlevait pas les animaux. Par contre, il ne s’y opposait pas. Il avait même l’air de détenir le pouvoir d’autoriser ces méfaits, en échange de quoi on lui donnait des pièces de métal et des billets de papier auxquels il semblait accorder une valeur particulière. Ce comportement me paraissait aberrant car, en-dehors de ce sinistre commerce, l’individu prenait soin de nous.

Il nous servait notre nourriture et nettoyait nos litières dès son arrivée et chaque soir avant de partir. Le reste de la journée, il se tenait derrière son comptoir, sauf lorsqu’il devait s’occuper des visiteurs ou faire du rangement ou dérangement sur les tablettes. Le midi, il avalait en quelques minutes un repas qu’il tirait d’une boîte en plastique, puis il remuait des papiers et des crayons, sans doute pour s’amuser et passer le temps, comme nous.

Des papiers et des crayons… Comme jouets on avait mieux, telles les souris en peluche et les balles à cloches.

J’ai faim.

 

 

Au sujet de l'auteur

 

Paul Angèle est né à Saint-Paul de Montmagny, petit village des Appalaches, au Québec.

Développeur de logiciels, il est passionné par l’écriture depuis l’adolescence. Il a aussi été fasciné par la peinture pendant plusieurs années : quelque 150 toiles et autant de dessins.

Paul Angèle a participé au Salon du livre de Montréal en 2013 pour sa série de romans Les apprentis détectives (Éditions CEC) et son roman Effe (Éditions Hurtubise).

 

Du même auteur

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