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LES PIÈGES À OURS Raymond LeBlanc Roman policier Série Jacques Audet – Tome 4 Fondation littéraire Fleur de Lys Lévis, Québec, 2022, 478 pages ISBN 978-2-89612-623-1 Exemplaire papier : non disponible : non disponible : non disponible PRÉSENTATION À gros gibier, gros pièges, mais ceux-ci sont dangereux à manipuler si on veut éviter d’en devenir la victime. En sous-estimant les ressources de ses ennemis, Jacques Audet s’est mis dans un pétrin tel qu’il doit courir ce risque. Dans un contexte où deux pseudo prosélytes font le projet de fonder une religion permettant d’acheter son ciel basée sur des textes anciens trouvés dans un incunable du XVe siècle acquis frauduleusement, où des diamantaires milliardaires viennent de la Sierra Leone pour réclamer leur livre de chair pour un crime de jeunesse et où un dangereux psychopathe sème la désolation autour de lui, Jacques Audet doit trouver le fil d’Ariane qui lui permettra d’atteindre sa terre promise sans mettre le pied dans un de ses pièges. EXTRAIT Émile Lépine avait commencé en fournissant un peu de contexte. Il avait expliqué comment la propriété de grandes surfaces impropres à la culture pouvait être difficile à établir dans certains pays africains. Le plus souvent, quand quelqu’un était intéressé, il délimitait l’étendue de son nouveau terrain à l’aide de pieux marqués à son effigie, il faisait inscrire sa réclamation au registre et il agissait alors comme s’il en avait toujours été propriétaire. Une telle démarche était fréquente dans le cas de la prospection de diamants, vu que les mines se trouvaient presque toujours dans des terres arides. Émile Lépine avait réclamé une telle concession. Quelques mois plus tôt, alors qu’il prenait un verre au bar, un jeune homme au début de la vingtaine s’était présenté dans l’établissement. Il s’était dirigé directement vers la table de Lépine et, en y jetant une liasse de documents, il avait déclaré qu’il s’appropriait ladite concession. — De quel droit ? s’était enquis Lépine. — Du droit du poignard que je porte sur moi. À ces mots, le vide s’était fait autour d’eux. Une loi non écrite, mais très stricte disait qu’il n’y avait jamais de témoins dans de telles situations. Si les deux hommes décidaient de régler leur différend par les armes, ils se rendaient ensemble jusqu’au terrain vague derrière l’établissement où la loi du plus fort s’appliquait. Le vaincu resterait sur le carreau, mais le vainqueur ne retournerait pas célébrer au bar afin que personne ne puisse témoigner l’avoir vu après le combat. C’était exactement ce qui s’était produit pour Lépine et le jeune homme. Ce dernier avait exhibé un poignard dont la lame de près de 25 centimètres aiguisée des deux côtés luisait dans la pénombre. Lépine avait alors dégainé un stylet de titanium à la pointe si acérée qu’il était difficile de déterminer où elle finissait. Le jeune homme avait été décontenancé par ce choix d’arme. Pour lui, le combat au couteau consistait à affaiblir l’adversaire avec des coups plus ou moins bien réussis, mais qui laissaient chacun sa trace et rendait l’adversaire moins apte à se défendre. Et voilà qu’il se trouvait confronté à un homme qui avait comme objectif de ne porter qu’un coup, mais fatal. Ses stratégies allaient probablement être différentes de celles qu’il croyait déjà connaître. Les premiers moments de l’affrontement avaient surtout été consacrés à observer le style de l’autre, sa réaction aux feintes, sa rapidité d’exécution et son plan général. Le jeune homme dépensait beaucoup d’énergie en brusques mouvements horizontaux tandis que Lépine n’avait fait aucune feinte qui aurait pu ressembler à une attaque. Quand il crut avoir compris le mode de fonctionnement de son adversaire, Lépine fit un mouvement rapide vers sa droite. Le jeune contra avec une taillade de droite à gauche visant le cou. À la dernière seconde, Lépine s’aperçut qu’il s’était trop rapproché de l’autre. Grâce à ses réflexes aiguisés, il put éviter le pire, mais il avait été coupé en surface depuis l’oreille droite jusqu’au front. La vue du sang qui coulait abondamment excita le jeune homme ; elle calma Lépine qui se demanda comment il pourrait tirer avantage de cette excitation. Il fit, en poussant un grognement de dépit, un premier geste rapide de la main droite pour essuyer du revers de la main le sang qui menaçait de lui couler dans l’œil. Son adversaire avait réagi en se raidissant et en esquissant un mouvement arrière. Lorsque Lépine fit une deuxième fois la même chose, l’autre ne réagit plus. Il était alors évident que son adversaire venait de préparer une riposte funeste si Lépine essuyait sa blessure une troisième fois. Ce dernier se savait vulnérable au niveau du ventre, mais il allait falloir une importante fraction de seconde au jeune pour baisser sa main et la mettre en place pour frapper. C’est ainsi que la troisième passe devint une feinte. Quand Lépine émit son grognement exaspéré avant de s’essuyer l’œil une troisième fois, son adversaire commença à baisser sa main droite en penchant un peu la tête vers l’avant pour pouvoir enfoncer avec force son poignard dans l’abdomen de son ennemi dans un mouvement ascendant. Mais la main droite de Lépine n’était pas allée enlever le sang de la blessure. Elle avait plutôt continué vers le haut en un mouvement ultra rapide et violent et elle avait enfoncé le stylet sous le menton du jeune homme. L’instant d’après, l’arme avait plongé dans son cervelet, ce qui avait instantanément paralysé la main qui tenait le déjà le poignard en position pour l’éventrer. AU SUJET DE L'AUTEUR Raymond LeBlanc
Ap rès avoir complété les exigences du Baccalauréat ès arts à l’Université de Montréal (1960), Raymond LeBlanc obtint un Baccalauréat en pédagogie et un Brevet A d’enseignement (1962). Il poursuivit alors avec succès des études de Licence ès lettres, mentions Français, Anglais et Linguistique (1965). Il passa ensuite trois ans sur le marché du travail, d’abord aux Écoles de langue de l’Université de Montréal dont il assurait la direction, puis au Bureau des langues de la Fonction publique fédérale comme spécialiste des contenus dans le matériel pédagogique en français langue seconde produit à l’intention des fonctionnaires dont le poste comportait des exigences de bilinguisme. Il partit alors poursuivre des études de doctorat en France à l’Université de Grenoble. Sous la direction du professeur René Gsell, il obtint le Diplôme d’Études approfondies (DEA) en 1969. Mais les effets des évènements de 1968 en France perdurant et l’Université de Grenoble étant occupée au printemps 1970, c’est à l’Université d’Aix-Marseille qu’il put finalement soutenir une thèse de doctorat en linguistique portant sur l’évaluation des compétences langagières des apprenants de langues secondes ou étrangères (1970). Recruté par le département de Linguistique de l’Université d’Ottawa cette même année, il fut d’abord professeur adjoint de ce département tout en assurant la direction de l’Institut des langues secondes (ILS), poste qu’il occupera pour 16 années réparties sur cinq mandats. Professeur agrégé en 1980, puis titulaire en 1987, il est maintenant à la retraite depuis 1999. Au cours de sa carrière, Raymond LeBlanc fut désigné à plusieurs reprises comme porte-parole canadien dans des organismes internationaux. Men¬tionnons, par exemple, sa participation (1992- 1998) à titre de repré¬sentant nord-américain au Comité pédagogique et de gestion de la filière LATA (Langue, Tourisme et Affaires) du programme AUPELF-UREF à l’Université Cheikh Anta Diop à Dakar, Sénégal. Au Canada, il a contribué à l’étude sur l’état de l’enseignement des langues secondes au pays. Il fut d’abord membre de la Commission Bibeau sur l’enseignement des langues dans la Fonction publique − volet didactique (1976-1977) puis, à la suite du décès prématuré de H. H. Stern en 1987, il assuma la direction de L’Étude nationale sur les programmes de français de base pour le compte du ministère Patrimoine canadien qui devait mener en 1990 à la publication d’un Rapport synthèse sous sa plume de même qu’à quatre autres ouvrages spécialisés examinant plus en profondeur les divers aspects de l’étude. Au fil des ans, il a fait paraître, seul ou en collaboration, 14 livres et rapports spécialisés, 61 articles dans des revues scientifiques au Canada, aux États-Unis, en France et en Belgique et plus de 50 titres de matériel pédagogique. Il a aussi élaboré et normalisé 11 tests de compétences langagières pour le compte de divers ministères fédéraux, de sociétés d’État et de l’Université d’Ottawa. Il a également fait plus de 150 présentations orales (conférences d’ouverture ou de clôture, communications scientifiques, ateliers) partout au Canada et dans plus de 12 pays. Avec Claude Germain, il est l’auteur d’une Introduction à la linguistique générale (6 volumes). Il a contribué à la refonte de la méthode Le Français international, deuxième version et il a assuré plus de 40 stages de formation à l’utilisation de cette méthode qui a redéfini l’enseignement de la langue seconde au pays pendant de nombreuses années. Il a aussi élaboré et normalisé 11 tests de compétences langagières pour le compte de divers ministères fédéraux, de sociétés d’État et de l’Université d’Ottawa. Il conviendrait aussi de signaler la série de vidéos Pour tout dire réalisée par l’Office national du film du Canada (ONF) au milieu des années quatre-vingt. Cette série fut conçue avec la participation de Roger Tremblay et ce sont eux qui en assurèrent également l’appareillage pédagogique. Ces productions reçurent à tour de rôle la Médaille d’or lors du International Film and Video Festival of New York − Teaching Resources (1988) et la Médaille d’or Panavision − vidéos pédagogiques) à Edmonton (1989). Parmi les autres honneurs qui lui furent conférés en cours de route, on retiendra le Prix Ghislaine-Coutu-Vaillancourt de l’Association québécoise des enseignant-e-s de français langue seconde (AQEFLS) et le Prix Robert-Roy de l’Association canadienne des professeurs de langues secondes (ACPLS). Enfin, au cours de l’année qui a suivi sa retraite, l’Université d’Ottawa lui a décerné le titre de Professeur émérite de l’Institut des langues officielles et du bilinguisme (ILOB) en reconnaissance de l’ensemble de sa contribution au domaine de la didactique des langues secondes et à la vie de son établissement. Après avoir fait paraître un recueil de sonnets intitulé Sonnets de la vie ordinaire chez Fondation Fleur de Lys, l’auteur s’est lancé dans un ensemble de romans policiers mettant en vedette Jacques Audet. Il a déjà fait paraître Bien mal acquis…, La poudre aux yeux et Détours piégés, les trois premiers volets (de quatre). Les pièges à ours conclut la série. Marié depuis 1959 à Gisèle Painchaud, ci-devant professeure titulaire à la faculté des Sciences de l’éducation et vice-rectrice aux ressources humaines à l’Université de Montréal. Il est père d’un enfant, Michel, nucléiste et directeur du département de Médecine nucléaire à l’hôpital Saint-Joseph de Trois-Rivières. Pour la petite histoire, Michel est marié à Sylvie Tremblay (médecine familiale − Drummondville) et ils ont deux filles, Valérie et Geneviève, qui sont aussi médecins tout comme le sont leurs compagnons respectifs. La maladie qui pourrait emporter Raymond LeBlanc peut aller se rhabiller (!).COMMUNIQUER AVEC L'AUTEUR Raymond LeBlanc Courriel
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