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							EXTRAIT
 
							Le Grand Harfang, 
							croissance personnelle (guide et témoignage), 
							Rollande 
							Lachapelle, Fondation littéraire Fleur de Lys 
 
							 
	LES ASSISES D’UN PÉRIPLE CÉLESTEou les dimensions de l’Esprit
 
	L’Amour universel est Illumination.
 On ne saurait dire : La Haine universelle…
 La haine est une affaire personnelle.
 Bien vu! Haïr, c’est se crever les yeux.
 
 Date et heure scellées sur disque dur : 24 février 2008, 11:21:55... Ce 
	Sceau immortalise un grand rêve. Un rêve éveillé, prodigieux. Un 
	sentiment profond, soutenu. Une ordonnance Inspirée, un appel aux lettres. 
	Une approche privilégiée, une grâce inouïe. Un contact entre Âmes. Au 
	réveil, une pulsion. Puissante, super engageante : Immersion totale ou 
	presque en écriture. L’objectif? Encore vague… En fait, je pressens une 
	approche, une rencontre extraordinaire. Par le rêve. Toujours. Sur un plan 
	autre que terrestre. Enivrante perspective! Grisant comme la pluie martelant 
	le toit d’une chaumière, limpide comme l’eau vive carambolant sur les gemmes 
	luisantes d’un cours d’eau ensoleillé.
 
	M’ouvrant à l’Égérie céleste, je m’engage sur une voie passablement 
	nébuleuse, mais le regard lumineux et le cœur amoureux. Amoureux à grandeur 
	d’âme. Toutefois, avec un brin d’appréhension. Oh, bien ténu, ce fil! En 
	définitive, je pressens quelque chose sortant de l’ordinaire. Un express 
	aéroporté par la voie de l’écriture (ma véritable passion), et qui 
	s’adresserait, à nous, mortels. Son timbre, unique! Son registre, aérien, 
	percutant... Un relais à tambours, genre, où des percussionnistes 
	martèleraient un message d’une résonance assourdissante. Que, par la grâce, 
	je capterais au passage et livrerais sous forme littéraire.
 
	Ainsi m’obsède ce songe époustouflant, renversant, à la fois, occulté et 
	ensoleillé et qui, par bribes, remonte à la surface. Un communiqué étrange : 
	Transparent l’œil fermé, celé l’œil ouvert. Une dépêche qui en appellerait à 
	l’entendement de l’Homme. Des mots. En relief sur le cadre vibrant de ma 
	mémoire, cet outil impressionniste donné à tout le monde. En rappel, un 
	libellé. Concis. Très affirmatif : Tu seras bientôt en ciel… 
	Inquiétant? Ma raison se questionne, mon cœur, non! Stimulant? Sans aucun 
	doute. Sublime, surtout!
 
	Exaltée, je suis. Un travail d’écriture? Tope là! On peut compter sur moi. 
	Jubile Petit doigt, (ma) mini antenne intégrée. M’exhorte à la patience, 
	Petit Merlin, (mon) petit sage intérieur. Oreille charnelle au neutre, 
	oreille sensible ouverte, mon inconscient monte la garde, ou la garde du 
	corps, cet auxiliaire de transmission et de multiplication! En attente du 
	jour JD (Joie profonde à Demeure), je me perds en le méandre d’une dimension 
	que l’aile seule peut approcher, genre aéroport multi directions sans 
	frontières. Ici, le subtil et tout puissant royaume du sommeil réparateur et 
	de l’Éveil : a) Chasse gardée du subconscient, théâtre expérimental de 
	l’homme, ce figurant terrestre : b) iPhone du supraconscient, outil céleste 
	branché sur la planète Terre. Mais si, je rêve! Comme tout un chacun. En 
	principe.
 
 
 La Pierre angulaire.
 C’est ici que tout a Commencé
 
 Fondamentalement, ou paradoxalement, tout part d’un élément déclencheur de 
	type onirique. Un drôle de rêve! Des mots encore scellés et qui, par brides, 
	s’ouvrent à ma conscience :
 
	Maman, j’ai peur!, criait l’enfant en moi.
 Peur de quoi, de qui?, m’étonnai-je.
 De toi!, criait encore l’enfant.
 
	En rappel, un écho. Émouvant, déchirant. Doublé d’une voix tout aussi 
	singulière mais beaucoup plus ferme. Cauchemar, vague à l’âme? J’ai plutôt 
	souvenance d’une grandeur remplie d’étrangetés. Nous, terrestres, 
	prisonniers du temps et de l’espace, toujours on se sent bousculés alors que 
	pour l’Esprit, ce n’est pas le cas. Une fenêtre pour moi s’ouvrirait entre 
	deux mondes? Holà, plus s’affirme mon éveil, plus je marche sur des tessons 
	de verre.
 
 Une Quête bien Amorcée
 
 Retraitée, mon cheminement spirituel s’est fait plus aisé et le pas, plus 
	souple. Victime d’une coupure de postes (dans mon cas, avant la 
	soixantaine), je perdais la belle, la très réconfortante complicité d’un 
	peloton tissé serré, ou presque. Ici, une ruche communautaire francophone en 
	terrain anglophone. Un noyau très dynamique. Dès lors, ma vie sociale allait 
	se limiter à partager, entre amis, un repas festif occasionnel. Le sexe? 
	Manque d’intérêt. Les hommes qui ont quelque chose dans la tête, ça se voit, 
	ça s’entend. Ceux-là ont une place dans mon cœur, mais pas dans mon lit. À 
	moins que…
 
 
	  
                    
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